Beaucoup de personnes m’avaient parlé des conférences données par Sébastien de Fooz à son retour de Jérusalem, puis c’est grâce à un ami commun que j’ai pu découvrir son livre, alors que je venais de commencer à marcher vers Compostelle.

Dès les premières pages, quand il parcourt la route de ses navettes habituelles vers le boulot, qui lui apparaît tout à coup si différente, j’ai été captivée par son récit…

Un petit résumé :

Après un premier pèlerinage vers Compostelle, puis vers Rome, Sébastien regagne son travail de cadre dans une grosse société. Et puis, un jour, il décide de tout quitter pour rejoindre la ville sainte de Jérusalem.

Son itinéraire passe par l’Allemagne, l’Autriche, la Serbie (qui lui fait peur et se révèle un pays meurtri, mais très accueillant), la Roumanie (où il décrit les énormes cicatrices laissées par le régime communiste), la Bulgarie, puis une terrible traversée de l’Anatolie. On voyage avec Sébastien, mais on découvre aussi son courage et on est tenu en haleine tout au long de son parcours.

Dans les pays musulmans, il est accueilli comme un frère, et il nous donne un très beau message de paix.

Peu à peu, Sébastien révèle son âme, et partage son expérience de foi, avec des mots simples et empreints de vérité.

Je me permets de vous citer mon passage préféré dans le livre (p 183) :

Trouver sa voie demande qu’on se retire du monde un certain temps et qu’on plonge dans le silence de son âme.(…) Le brouhaha de nos vies trop actives nous empêche d’entendre le murmure de notre âme. (…) Souvent, on se rend compte de l’importance de cette voix propre à l’âme dans les moments de déchirure. Par exemple, à la perte d’un être cher. A ce moment précis, on vit dans la vérité, parce que la tristesse est un sentiment vrai, comme l’amour est un sentiment vrai.(…) Ce n’est que dans les moments de vérité que l’on entend ce que nous dit notre coeur. Ces moments de vérité peuvent aussi se révéler par la marche, ou par la prière.

Partagez cet article !
Cet article vous a plu ? Partagez-le sur Facebook ou sur Twitter ou laissez-moi un commentaire !