Ce n’est pas tant à un voyage vers Compostelle que nous convie Henri Vincenot dans son roman, mais plutôt à un chemin initiatique aux côtés d’un vieux druide et des compagnons bâtisseurs du Moyen-Age.

Au XIIIeme siècle, les moines construisent leurs abbayes, et placent leurs églises sur les sources sacrées. À cette époque, culte chrétien et croyances celtiques se mêlent encore intimement. Les compagnons bâtisseurs savent comment « domestiquer le grand serpent, symbole du courant qui relie le ciel et la terre ».

Vincenot n’oppose pas les croyances sacrées, bien au contraire, il montre combien elles s’enrichissent mutuellement. Tout édifice religieux a pour but de  » capter le courant pour en faire profiter les hommes ».

Les compagnons bâtisseurs ont laissé leurs signes mystérieux dans les églises romanes de Bourgogne, où commence le roman, sur le chemin de Conques à Compostelle, par où partent nos héros, et dans les grandes cathédrales, où ils font étape sur le retour.

 

Après avoir lu ce roman initiatique, vous ressentirez peut-être des énergies spéciales dans les églises romanes et y découvrirez une dimension spirituelle souvent occultée par l’église actuelle.

En marchant sur ce chemin qui remonte à la nuit des temps, vous vous remémorerez ces paroles :

« Tu as marché, marché, marché… Et, tu as trouvé la réflexion, parce qu’en marchant, tu t’es baigné dans la Vouivre, t’as respiré son haleine par toute la surface de ta peau et la plante de tes pieds. Tu t’es imbibé de l’esprit du monde ! Marcher… c’est le secret révélateur ! On ne peut pas asservir l’homme qui marche ! »

Avec son format de poche qui passe bien dans un sac à dos, voici un livre idéal à emporter sur le chemin.

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