Ce jeudi 4 avril, Jorsala, la marche pour la paix, passait non loin de chez nous. Avec Ferdinand (14 ans) et Joséphine (12 ans), nous avons rejoint le groupe pour une journée de marche (26 km) entre Hannut et Verlaine.

Première surprise : à l’heure du rendez-vous, tout le groupe est déjà parti, sauf Sébastien de Fooz qui nous donne très gentiment sa carte, afin que nous puissions suivre le tracé prévu pour la journée.

 

Ouf, voici Caroline et Françoise qui ferment la marche et qui nous proposent de faire le chemin ensemble. Caroline représente les Communautés Européennes et Françoise est membre de l’association des Amis de Saint Jacques.

Dans l’espoir de rejoindre le groupe, nous marchons à une cadence digne des marches ADEPS. Pas de pause et à peine le temps de prendre une photo.

 

L’avantage d’être les derniers : les enfants s’amusent à récupérer les brins de laine rose à pompons, qui seront réutilisés pour jalonner la suite du parcours.

Par contre, pour moi qui ai l’habitude de flâner le nez en l’air, de lire les petits détails de ma carte, de papoter avec les passants, je suis un peu décontenancée…

 

La Hesbaye défile, avec ses chemins bordés de saules, ses petites chapelles, ses villages aux maisons de briques et ses immenses cultures.

Après 15 kilomètres, nous retrouvons enfin le groupe attablé dans les dépendances du superbe château de Waleffe.

Tout le monde est très sympa et nous salue gentiment, dans les deux langues. Notre pic-nic est avalé en quelques minutes car déjà le groupe repart. Nous sommes épuisés et un peu découragés : si le rythme se poursuit de la sorte, nous aurons fait une marche, certes, mais quid du dialogue et des rencontres ?

Cette fois, nous allons essayer de ne pas être les derniers ! Nous rencontrons notamment Paul, le Président de la Vlaamse Compostelagenootschap, les Amis de Saint Jacques du côté néerlandophone, qui font un travail formidable de balisage de nouvelles routes et d’information des pèlerins en Flandre.

Arrivés à Verlaine, nous passons un moment chaleureux avec le groupe qui loge dans l’école communale. Mais pour nous, la journée n’est pas terminée : il faut encore rentrer en auto-stop à Hannut, pour retrouver notre voiture. Ce qui se fera sans aucun problème, grâce à deux automobilistes très sympas.

 

Le lendemain, mes genoux sont en piètre état et je dois renoncer à poursuivre la marche pour la paix, que j’avais pourtant rêvée de suivre depuis Bruxelles. Petite déception, mais un grand bravo à l’organisation de la marche et aux instigateurs de ce magnifique projet !

Plus d’informations sur Jorsala

 

Partagez cet article !
Cet article vous a plu ? Partagez-le sur Facebook ou sur Twitter ou laissez-moi un commentaire !