Vous êtes nombreuses à me poser des questions sur l’hygiène féminine en randonnée, en bivouac ou en pèlerinage. Voici mes petits secrets de femme, que je vous partage en toute simplicité. Attention messieurs, cet article est réservé aux femmes !

La guerre des poils

J’ai toujours avec moi un rasoir jetable, neuf au départ, et un peu de savon. Je m’épile les jambes tous les 3 jours dans un endroit discret : une fontaine, une rivière, un lavoir,… (je fréquente rarement les gîtes). L’eau froide ne pose pas de problème si la température ambiante est douce. J’ai également une pince à épiler dans mon sac, mais pas de miroir de poche (trop lourd).

Les sous-vêtements

Je prends 2 culottes avec moi pour la marche. Des tons foncés, une taille de plus que la normale et un modèle large, pour le confort en marchant. Un jour, j’ai vu des strings sécher dans un gîte mais je n’ai toujours pas compris comment on peut marcher une journée complète en string !!!

Je lave de préférence ma culotte en milieu de journée, et je la fais sécher en l’accrochant discrètement sur le côté de mon sac. La nuit, en effet, le coton sèche mal et le risque d’irritation est grand si on enfile une culotte humide.

J’utilise un fin protège-slip pendant que je marche. Le soir, je le jette discrètement dans une poubelle.

Le papier toilette

S’éclipser derrière un buisson pour un petit besoin pressant, rien de plus normal quand on marche et que l’on boit beaucoup. Toutefois, le chemin de Saint Jacques est littéralement jalonné de papier soit-disant biodégradable. C’est une vraie nuisance et, pour moi, c’est un acte sacrilège de polluer le chemin de la sorte.

Mon truc, c’est d’avoir toujours sur moi un mouchoir en papier ou une serviette en papier, que je replie soigneusement dans une poche et qui me sert tout au long de la journée. Je la jette dans une poubelle le soir après ma journée de marche.

Les lunes

Pour nous les femmes, le moment des lunes est particulièrement embêtant lorsque l’on marche, et encore plus lorsque l’on dort en bivouac !

J’utilisais des tampons mais ils présentent plusieurs inconvénients : pas facile à trouver au fin-fond de la France, parfois très chers et pas du tout écologiques. De plus, il faut prendre une boîte en réserve qui prend de la place dans le sac et ne supporte pas l’eau.

J’ai découvert la coupe menstruelle en silicone et j’ai été très vite conquise par ce dispositif simple, recyclable et efficace. Je l’ai adoptée en bivouac mais aussi le reste de l’année.

La coupe se vide 2 à 3 fois par jour, et il vous faudra trouver de l’eau courante pour la rincer.

Je vous conseille de tester le dispositif durant un ou deux cycles avant le départ, histoire d’être parfaitement à l’aise avec la pose et le retrait de la coupe.

Conclusion

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