Un chemin entre les champs (à l’écart de l’autoroute pour une fois) amène à Briviescas en passage par de petits villages presque déserts.
À l’entrée de la ville, pas facile de traverser la route nationale, car avec les chantiers, les flèches jaunes ont tendance à disparaître.
Après Briviescas, rebelote pour un chemin coincé entre les rails et les routes à grand trafic. Je comprends que l’on suive l’ancienne voie romaine, mais là c’est pénible.
Je me perds au milieu d’un chantier et arrive avec peine à Castil de Peones. Heureusement qu’il y a un bar pour se remettre de ses émotions !
Tout l’après-midi, sans discontinuer, je longe la nationale ou l’autoroute. Pour finir par un passage très dangereux le long de la N1 à l’entrée de Monasterio de Rodillas (480 camions à l’heure et le refuge qui donne… sur la route !).
1,5 km après l’enfer de la nationale, le paradis avec cette chapelle du XIIe, son parc (ancienne abbaye bénédictine), sa source (miraculeuse ?) et son calme absolu.
J’ai failli y dormir mais j’ai été invitée chez une dame du village voisin qui ne voulait pas me laisser dehors !