Je quitte Le Pin en faisant un crochet par la grange dîmière, un détour qui, je l’avoue, ne vaut pas vraiment la peine.

 

Je vais ensuite faire le tour de la chartreuse de la Sylve Bénite, beaucoup plus intéressante même si elle a été en partie détruite et envahie par les arbres.

A Quétan, je demande mon chemin car je comte bien contourner le Soulier, une butte avec montée et descente « de la mort qui tue ». Une famille est en train de prendre l’apéro dans son garage et m’offre très sympathiquement le pastis, qui me donne des ailes !

 

Arrivée saine et sauve au Grand Lemps, je me plonge dans le ruisseau bien froid, pique-nique et fais même un brin de sieste. Quand je me réveille, je décide de prolonger l’étape jusqu’à la Côte Saint André, 15 km plus loin.

Le chemin longe une « côte », la ligne de crête, et on a de belles vues sur la vallée très agricole et complètement plate.

 

A La Frette, je rêve d’un petit bar mais il est fermé, zut ! Je me console près d’une fontaine, jouant avec les poissons rouges qui nagent dans mes pieds.

 

  

Après l’église de La Frette, ne suivez pas le GR, mais passez devant le château du présentateur de Zone Interdite (sur M6), par un magnifique chemin en bord de crête, bordé de châtaigniers multi-centenaires. La vue est beaucoup plus belle et c’est un peu plus direct.

 

Entre St Hilaire de la Côte et Gillonay, voici le croisement avec le chemin qui rejoint la Vie d’Arles (par Saint Antoine l’Abbaye).

 

 

Le soleil va se coucher lorsque j’arrive au magnifique refuge de la Côte Saint André, traversant la ville complètement déserte en ce dimanche soir.

 

Etape suivante : La Côte Saint André – Revel Tourdan