Je vous ai déjà pas mal parlé du poids du sac à dos sur le chemin de Saint Jacques. Si mon sac ne dépasse pas les 6 kilos (sans eau), je dois surtout dire que l’ensemble de mon équipement de pèlerine tient dans un volume limité à 28 litres. Car le volume du sac, c’est peut-être encore plus important que le poids !

La Nature a horreur du vide

Prendre un sac plus grand « au cas où », c’est à coup sûr remplir les poches vides de réserves de saucisson, de livres, de barres énergétiques, un tee-shirt propre, des sandales, et que sais-je encore… Ma théorie est que si le sac est plein au départ, il sera très difficile d’en augmenter sournoisement le poids au fur et à mesure du voyage…

Mais voyons tout ce que l’on peut caser dans 28 litres… et une pochette ventrale.

La chambre à coucher

Matelas, draps de soie, oreiller et sac de couchage, avec un accessoire très pratique…

Le sac qui permet de compacter le duvet est vraiment une invention géniale :

La salle de bains

Dur dur de vous détailler tout ce qu’une pèlerine emporte dans son sac de toilette, pharmacie comprise ! Notez les 6 échantillons différents de crèmes de jour, offertes par les pharmacies sur le chemin :-)

Côté médicaments, c’est très limité : un tube de Voltaren, la crème Mytosyl bonne pour tout et un Dafalgan datant de Mathusalem.

Qui repèrera un objet insolite dans tout ce fatras ?

Bravo, vous avez découvert ce joli caillou (pas du tout léger !) que je trouvais si pratique pour me laver dans les ruisseaux… J’ai fini par le renvoyer à la maison, il me rappellera de bons souvenirs dans ma douche durant l’année !

La garde-robe

Robe, tee-shirt et culotte pour le soir, maillot deux pièces, chaussettes (1 paire au cas où, jamais mise…), foulard et chapeau. Je porte le sweat-shirt pour faire les photos.

La cuisine

Mon seul ustensile de cuisine est une cuiller à café (et mon canif suisse bien sûr). Pour les provisions, je limite au strict minimum (barres énergétiques, quelques formages fondus ou un bout de saucisson, un sachet de thé et/ou de café lyophilisé). Je n’ai jamais dû jeûner, rassurez-vous, ce n’est pas mon genre !

Pour l’eau, la pochette de 2 litres est vraiment plus compacte que les gourdes et bouteilles, et surtout elle permet de boire en continu.

Attention toutefois, un jour l’embout de la poche à eau s’est arraché, provoquant une inondation cataclysmique dans mon sac. Veillez à ce qu’il soit bien attaché ou mettez un cas plastique par précaution.

La cape de pluie

J’ai une cape de pluie publicitaire très légère (et un peu fragile, cfr. le sparadrap). Je pars du principe que lorsqu’il pleut, on est quand même mouillé, et que le plus important, c’est de protéger le sac et son contenu. Sous la pluie et le vent, la cape légère protège mal, mais la différence avec cape une lourde et encombrante s’apprécie grandement les jours sans pluie.

Le bureau

Chargeurs, téléphone, appareil photo, ipod, accessoires divers pour l’écriture, livres, guides, cartes,… C’est de ce côté que j’ai le plus de progrès à faire… Quant à la pochette ventrale, elle contient un tas de choses utiles ou inutiles, qui l’ont fait plus d’une fois qualifier de « sac d’Hermione » ou de « sacoche de Joséphine l’Ange gardien » (selon vos références culturelles).

Bon, je l’avoue, en un mois, j’ai quand même réussi à accumuler (et produire) 1,300 kg de papier en tout genre… que j’ai heureusement décidé de renvoyer à la maison… le jour où mon sac ne fermait plus !

Le sac avant / après

Et voilà, tout est plié et rentre sans encombre dans le sac de 28 litres ! En route !

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