Brillant entrepreneur de la net-économie, Jean-Marc Potdevin raconte sa rencontre foudroyante avec Dieu au détour du chemin de Compostelle.

Après avoir « tout réussi », créé puis revendu sa start-up, passé deux années comme rentier, Jean-Marc Potdevin sent monter en lui une sourde insatisfaction, une quête de sens, une fissure invisible.

Sur un coup de tête, il quitte sa famille et sa maison près de Grenoble et se met en route vers Compostelle. Le chemin ne lui fera pas de cadeau, et il arrive au Puy lessivé, les pieds, le cœur et l’âme à nu.

Jean-Marc Potdevin

Hébergé dans un vieux couvent tout décrépi, Jean-Marc assiste « par hasard » à l’adoration du Saint Sacrement. Lui qui se définit comme « chrétien mal-croyant », il vit dans cette chapelle « une rencontre surnaturelle, une union quasi-nuptiale avec l’énergie brute de l’Etre ».

L’auteur a mis quatre ans avant de partager son expérience mystique dans un livre, étayé de très beaux extraits du Cantique des Cantiques, de textes des Pères de l’Eglise et de ses notes prises en chemin.

Jean-Marc Potdevin Les mots ne peuvent dire ce que j'ai vu

Voici un livre qui ne parle pas vraiment du chemin de Compostelle, mais qui relate une extraordinaire expérience intime, vécue sur le chemin et surtout au retour.

Car depuis cette rencontre, Jean-Marc Potdevin vit « dans un monde doté d’une cinquième dimension, celle de la grâce, (…) là où le fort est faible, là où se trouve la paix et la joie que le monde ignore, nourri par l’eucharistie. »

Quelques extraits que j’ai spécialement aimés :

« Je me retrouvais (…) dans les descriptions du pèlerin [russe] et sa gêne sur le bruit du monde, le bavardage et l’agitation qui en résultaient, bruits qui maintiennent l’âme loin de la prière et de la contemplation » (p.146)

Jean-Marc Potdevin

« Le mot « pèlerinage » était devenu aux oreilles de mes filles adolescentes équivalent aux mots « endroit où mon père est devenu fou » (p.156)

« L’orgueil est finalement le pire obstacle entre l’homme et Dieu. la croix, le chemin de Croix, est utile pour faire tomber l’orgueil de l’homme progressivement jusqu’à ce qu’il ne reste rien entre la lumière et l’homme. C’est pour ça qu’il nous faut tomber ! » (p. 168)

Jean-Marc Potdevin Jean-Marc Potdevin

Vous pouvez acheter le livre de Jean-Marc Potdevin sur Amazon : Les mots ne peuvent dire ce que j’ai vu : l’expérience mystique d’un business angel

Lisez aussi l’interview dans le journal l’1visible, qui m’a donné envie de lire le livre.

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