Très utile pour des expéditions en montagne ou sur les sentiers de grande randonnée, la tente n’est pas nécessaire sur le chemin de Saint Jacques : vous pouvez bivouaquer très facilement à l’abri dans des porches d’église, des chapelles, des cabanes, des observatoires à oiseaux, des abribus,… Et dès qu’il fait beau et sec, couchez-vous dans la paille fraîchement coupée, sous un arbre ou simplement sur le sol dans un lieu qui vous inspire.
Avantages de la tente
- On peut dormir (presque) n’importe où gratuitement et sans dépendre des hébergements
- La tente protège du froid et de la pluie (même si monter et démonter la tente sous la pluie sont une belle galère)
- On est protégé des petites bestioles (moustiques, fourmis,…) et de la rosée
- On peut aller au camping ou demander l’hospitalité dans un jardin
- On se sent rassuré par son petit « cocon » de toile.
Inconvénients de la tente
- Le poids et l’encombrement sont le plus gros inconvénient de la tente
- Le prix très élevé des tentes de moins d’un kilogramme (autour 500 euros !)
- Le manque de discrétion de la tente par rapport au bivouac « au ras des pâquerettes »
- Le fait de ne pas voir les étoiles (et les éventuels rôdeurs) me dérange beaucoup quand je dors sous tente.
La moustiquaire, un compromis ?
J’ai testé le bivouac avec la partie intérieure de ma tente, la moustiquaire, qui ne pèse pas un kilo piquets compris. Cela permet de voir les étoiles et de s’isoler des petites bêtes. Mais il reste le manque de discrétion et on n’a aucune protection en cas de pluie ou de forte rosée. C’est donc un choix de pur confort mais sans donner plus d’autonomie que le bivouac « belle étoile ».
Conseils si vous emportez (malgré tout) une tente
- Optez pour un modèle ultra-léger et surtout compact (longueur des piquets max 40 cm)
- Découpez une bâche en plastic aux dimensions de la tente pour éviter les remontées d’humidité
- Choisissez un modèle deux places pour mettre le sac et s’habiller à l’aise, voire manger à l’intérieur en cas de mauvais temps. Et en cas de belle rencontre, c’est sympa aussi de partager son logis (!)
- Testez un bout de chemin sans tente et découvrez la sensation jubilatoire de « faire un tout » avec la Nature et de marcher léger, léger,…
En ce qui me concerne, j’ai bivouaqué régulièrement sur le chemin de Saint Jacques depuis la Belgique jusqu’au Finistère, ainsi que sur le GR65 depuis Genève, et une tente ne m’a jamais manqué.
À lire pour en savoir plus :
- Ces 5 objets que je ne prendrai plus
- Mes étapes « belle étoile » sur le Camino Frances
- Belle étoile, squats et cabanes sur la voie du Puy
- Dormir dans les chapelles sur le GR65
- Mes salles de bain de rêves sur le chemin
Le tarp est léger, peu cher (enfin, y a tous les prix!), permet de se protéger de la rosé tout en voyant les étoiles ou de s’enfermer dedans si la pluie devient forte pour ceux de 3X3m, s’adapte à tout. Bref, j’adore!
bien sûr, c’est un peu moins discret que dormir au ras du sol.
Sur mon chemin de St. Jacques je n’avais pas de tente non plus. Les quelques fois que j’ai dormi à la belle étoile je n’étais pas à l’aise: rôdeurs animaliers (suspectés être humains) m’inquiétaient. La rosée était un grand inconvénient. La plupart du temps je dormais dans des granges, demandant autorisation du fermier. Avec souvent de bons contacts.