Cela m’a pris 7 ans pour réaliser que je me baladais avec une tente dans mon sac à dos !!! Ma cape de pluie (Tarp Poncho ultra-sil nano de la marque Sea to Summit) est en effet équipée d’attaches qui permettent de la transformer en abri.
Le poncho ne devient pas vraiment une tente, mais plutôt un tarp, bien utile pour se protéger du vent ou de la rosée, voire d’une fine pluie. N’espérez pas le confort d’une tente mais pour 230 grammes on ne va pas être trop difficile 😉
Pour moi qui n’ai jamais voulu m’encombrer d’une tente, c’est une découverte formidable car je vais pouvoir m’installer en toute intimité dans les campings ou demander à « planter ma tente » dans le jardin des gens, ce qui est bien plus simple que de leur demander de dormir à la belle étoile chez eux, ce qui peut les mettre mal à l’aise (« oh la pauvre pèlerine qui dort dehors »).
Le matériel nécessaire
Quand on défait ses pressions latérales, le Tarp Poncho ultra-sil nano de Sea to Summit mesure 1m45 x 2m65. Il est muni d’attaches aux 4 coins ainsi qu’au au milieu des 4 côtés.
Une bâche de sol sera toujours utile pour dormir à la belle étoile, avec ou sans poncho.
J’ai testé pour vous 4 configurations du tarp, avec pour tout matériel une corde à linge, deux élastiques (facultatifs) et quelques sardines. Sans oublier mes bâtons de randonnée que vous pourrez remplacer par de simples bâtons trouvés sur place si vous marchez sans bâtons.
Abri fermé sur 3 côtés
- 6 sardines
- 1 corde élastique 1m50
- 2 bâtons repliés
Simple à monter avec peu de matériel, c’est mon préféré.
Planter des sardines aux 4 coins ainsi qu’au milieu d’un des grands côtés (ce côté doit être bien tendu).
Placer le piquet, pointe vers le haut, dans la boucle au milieu du côté opposé (rapprocher un peu les sardines de ce côté pour ne pas trop tendre la bâche).
Ajouter un tendeur à l’arrière en l’accrochant au bâton (pointe vers le bas) : l’attaché se fait avec la cordelette du capuchon d’une part et votre corde élastique + une sardine d’autre part.
Abri 3 côtés avec 2 piquets devant
- 6 sardines
- 1 corde élastique 1m50
- 2 gros élastiques
- 2 bâtons repliés
Pratique si il fait beau pour profiter d’un beau panorama depuis votre sac de couchage.
Au lieu du tendeur arrière, on va utiliser les deux bâtons sur la face avant du tarp. Dans ce cas, placez les bâtons pointe vers le bas et fixez les poignées à la toile au moyen de gros élastiques.
Tarp à la mode canadienne
- 8 sardines
- 2 cordes de 1m50
- 2 bâtons repliés
Plus complexe à monter seul, ce modèle « fermé » peut être utile en cas de pluie (attention à choisir un terrain plat sans creux sous le tarp !).
Placez les sardines aux 4 coins : tissu bien tendu sur la grande largeur, sardines rapprochées de 70 à 80 cm sur les petits côtés.
Glisser les piquets au centre des petits côtés, à l’extrémité du tarp, pointe enfoncée dans le sol. Les élastiques peuvent s’avérer utiles pour fixer la toile aux poignées.
Passer une corde dans la boucle au milieu du petit côté (à proximité du haut du bâton) et tendre de chaque côté avec une sardine. Connaître le noeud de tendeur est un plus !
Tarp familial
- 5 sardines
- 2 cordes de 1m50
- 2 bâtons dépliés (hauteur 1m20)
Pour le gag, j’y ai mis 5 enfants ! Ce modèle est plus large, vous pourrez y dormir à côté de votre sac à dos, mais il offrira une moins bonne protection.
Ce modèle ouvert sur 3 côtés se monte avec les bâtons dépliés (hauteur 1m20).
On fixe la toile sur un grand côté avec 3 sardines.
On place les bâtons pointe vers le bas aux 3/4 des petits côtés, de façon à créer un petit auvent. On accroche ensuite les cordes aux deux coins de l’auvent et on tend avec les sardines.
Avez-vous d’autres modèles de tarp à proposer ? Merci de me laisser un commentaire !
Un peu hors sujet mais trouvez-vous un véritable intérêt au dragonnes pour les bâtons de marche ?
Personnellement, je m’interroge.
Yves
Les dragonnes évitent de lâcher les bâtons en cas de chûte, mais sur un simple bâton on n’en a pas et on s’en passe très bien 🙂
Hélas non, ce n’est pas ça.
Peu de personnes savent utiliser les dragonnes correctement.
On les « enfile » par en dessous et la main vient se refermer sur les deux brins avant d’agripper la poignée ; mais uniquement pour les montées.
En descente, ne JAMAIS mettre les dragonnes sinon en cas de chute vous ne pourrez pas lâcher vos bâtons pour mettre la main au sol et vous vous retrouverez « les 4 fers en l’air » avec une chute très douloureuse.
Bonjour chère pèlerine
Pour moi le bivouac c’est en pleine nature pour profiter du crépuscule de la voute céleste et de L’aube. afin de tout réduire hamac cape de pluie petit feu pour les collations chaudes et pour m’endormir la musique du vrai silence.
Bravo pour vos rubriques. Pour la petite histoire j’ai suivi vos pas en vallée de la Meuse.
Continuer.
Bonjour Sylvie,
D’abord merci pour tout ton travail être conseils précieux pour les pèlerins.
J’hésite à m’acheter soit un bon sursac ou bien un tarp poncho comme celui que tu présentes. N’ayant pas de gros moyen, je ne peux m’offrir les 2 cette année, que me conseillerais tu d’avoir en priorité ? Un grand merci pr ta réponse !
Un sursac ne doit pas coûter trop cher (dans une enseigne bleue bien connue) et si on l’imperméabilise, c’est nickel. Pour le poncho, plus c’est lourd, moins c’est cher. En cas de pluie, le poncho ET le sur-sac sont indispensables…